Le Code de la route impose à tout propriétaire d’un véhicule terrestre à moteur de l’assurer. Le jeune conducteur ne fait pas exception à cette règle. Toutes les formules d’assurance auto lui sont accessibles. Cependant, il devra payer en plus des frais de souscription, une surprime, dont l’assureur détermine la valeur.
Assurance auto jeune conducteur : le coût moyen d’une souscription
Pour souscrire une assurance auto, le jeune conducteur paiera en moyenne une prime annuelle de 971 €. Le montant dépendra de la formule souscrite et d’autres critères liés au statut de l’assuré.
L’assurance auto au tiers d’un jeune conducteur représente la formule de base et le minimum obligatoire en matière de garantie automobile. Elle couvre la responsabilité civile délictuelle de l’assuré. Par conséquent, elle indemnise les dommages matériels et corporels que subissent les tiers du fait de son véhicule. C’est la police d’assurance la moins onéreuse du marché, mais aussi la moins protectrice.
L’assurance auto au tiers plus ou intermédiaire propose à l’assuré une meilleure protection que la garantie au tiers simple. En plus de protéger la responsabilité civile du conducteur, elle lui offre les garanties telles que :
- Garantie vol : l’assureur indemnise son client au cas où la voiture se fait voler ;
- Incendie ;
- Bris de glace ;
- Sinistres naturels.
La garantie tous risques constitue la formule ultime et la plus complète en matière d’assurance automobile. Offrant une couverture plus étendue que les précédentes, elle indemnise en plus de la responsabilité civile du conducteur un nombre incalculable d’intempéries. Par ailleurs, l’assuré a la possibilité d’inclure dans son contrat de nombreuses options, adaptant ainsi l’assurance à ses besoins.
Les critères de tarification du jeune conducteur
Outre les différentes formules, moult critères impactent le tarif de souscription d’une assurance jeune conducteur. Il s’agit entre autres de :
- Le véhicule à assurer (marque, modèle, puissance, âge…)
- Le modèle
- Le domicile du conducteur
- Son âge
- Ses historiques de conduite et de permis
Pour sa première souscription à une assurance auto, le jeune conducteur devra payer un montant plus élevé que celui des rouleurs aguerris, même pour un petit véhicule à assurer tel qu’une Twingo. En effet, s’additionne au prix normal de la prime une surprime dont la valeur équivaut à 100 % des frais de souscription.
En effet, les compagnies d’assurance estiment que le jeune conducteur coure plus de risque d’accident qu’un automobiliste expérimenté. Pour cette raison, elles lui font payer le double de la prime normale, pour sa première souscription. Lorsque l’assureur juge sa conduite irréprochable, elle réduit respectivement de 50 % et 25 % les frais de surprime durant deux années suivantes. À compter de sa quatrième de conduite, l’automobiliste commence par payer le tarif normal de la prime d’assurance.
Le novice du volant peut obtenir une réduction sur le montant de sa surprime. Pour cela, il lui suffit d’opter pour une conduite supervisée. Grâce à cette solution, le montant de la surprime pour la première subit un abattement de 50 %. Il diminue respectivement de 25 % et de 12,5 % durant les deux années qui suivent.
Le jeune conducteur en quelques mots
Le Code de la route ne donne pas une définition du jeune conducteur, celui des assurances non plus. Néanmoins, cette désignation n’a rien à voir avec l’âge de la personne. 18 ans étant l’âge légal pour obtenir son permis de conduire, certains automobilistes attendent des années pour le passer. Malgré leur âge, ils représentent de jeunes conducteurs à un moment donné de leur existence.
Dans le secteur des assurances, le statut de jeune conducteur correspond à toute personne dont le permis de conduire date de moins de 3 ans. Par ailleurs, les assureurs étendent la notion à d’autres catégories de rouleurs. Ainsi, figurent également dans cette liste ceux qui n’ont jamais touché à un volant et n’ont jamais été assurés. Celui qui roule un véhicule immatriculé au nom d’un tiers fait également partie des jeunes conducteurs. Le même principe s’applique aux personnes dont le nom n’a jamais figuré sur le contrat d’assurance de leurs parents ou de leur conjoint.
Celui qui roule un véhicule de fonction peut être considéré comme jeune conducteur sous certaines conditions :
- Avoir conduit la même voiture au cours des trois dernières années ;
- Ne pas figurer sur le contrat d’assurance comme conducteur
Les personnes contraintes de repasser les épreuves théoriques et pratiques de leur permis de conduire après l’annulation de l’ancien représentent également de jeunes conducteurs.
